CAPITAINE SIABATI, Grèce juillet 1943
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CAPITAINE SIABATI, Grèce juillet 1943
Très bonne idée que cette rubrique. Je l'inaugure donc avec un rapport de bataille FOW en 600pts que j'avais posté sur un autre forum. Ici, au moins, il sera plus accessible.
La situation de départ et le nom du compte-rendu sont un plagiat honteux du film CAPITAINE CORELLI (qu'au passage je vous invite à visionner )
Grèce, juillet 1943.
Aprés l'armistice, une grande partie de l'armée italienne s'est rendu sans combattre aux allemands. Le capitaine Siabati et sa compagnie d'infanterie sont depuis deux ans en garnison dans l'île grecque de Tuladanlos. Entre des autochtones avenantes et un délicieux vin local, un tel endroit constitue un véritable havre de paix (et de débauche, il faut bien le dire) dans une Europe en guerre.
Mais la guerre, justement, va se rappeler au bon souvenir de nos sympathiques italiens. Suite à l'armistice, la Wehrmacht doit désarmer les troupes italiennes.
Un petit détachement sous les ordres du capitaine Mattheus Von Flohjack, est envoyé pour récupérer les deux canons que gardent les hommes de Siabati.
L'unité allemande est constitué d'une section d'infanterie appuyée par une section de mitrailleuses et par deux Marder I; une force largement suffisante selon l'état-major pour désarmer de malheureux italiens.
En face, Siabati dispose de 3 sections d'infanterie soutenues par une section de mitrailleuses et deux obusiers de 100/17.
Rapidement, Von Flohjack se rend compte que le camp italien court aux armes à la vue de son détachement. Il envoie aussitôt les deux Marder sur sa droite, la section de mitrailleuses sur sa gauche tandis que l'infanterie progresse au centre.
En face, les italiens ont mis leurs canons en batterie et ont envoyé un observateur d'artillerie sur une colline boisée à droite depuis laquelle on a une vue imprenable sur le champ de bataille. Deux sections de fucilieri sont déployées à gauche et l'autre à droite tandis que les mitrailleuses protégent l'artillerie au centre.
Dès le début des combats, un coup au but en tir direct des obusiers italiens détruisit un Marder qui s'était aventuré trop près.
L'autre blindé, jugea plus prudent de se cacher derrière un bosquet de sapins. Enhardis par ce succès, la section italienne de l'aile droite s'avança imprudemment à découvert et se fit hacher menu par les tirs des mitrailleuses allemandes.
La riposte de l'artillerie italienne ne tarda pas et une pluie d'obus s'abattit sur cette unité, massacrant la moitié des soldats.
Décidèment, l'artillerie italienne était en forme!
Après avoir ordonné à deux sections d'infanterie de l'aile gauche de s'enterrer, le capitaine Siabati, énivré par le vin local et par l'efficacité redoutable de ses canons, chargea ses hommes d'aller anéantir le Marder restant.
Les fantassins italiens s'élancèrent à l'assaut au cri d'"Avanti!!" avant de se faire décimer par la mitrailleuse anti-aérienne du blindé. Au même moment, l'infanterie allemande qui progressait au centre, après avoir subi quelques pertes de la part des mitrailleuses lourdes italiennes se rabattit sur l'aile gauche italienne et vint terminer ce que le Marder avait commencé.
Sur l'aile droite italienne, les artilleurs firent des merveilles et un nouveau barrage finit d'anéantir les mitrailleuses allemandes. Seul le feldwebel commandant la section survécut et se lança à la poursuite de l'observateur d'artillerie dans le but de lui faire payer la mort de ses hommes.
A gauche, la seconde section italienne s'engagea dans un long échange de tir avec l'infanterie allemande.
Pendant ce temps, les équipes de mitrailleurs progressaient, abattant au passage le malheureux Von Flohjack qui observait la bataille de loin. Ils s'en prirent ensuite au Marder. Des rafales de balles traversèrent le fin blindage du char, tuant son équipage.
Sur l'autre aile, Siabati et son adjoint abbatirent l'officier de l'unité de mitrailleuses alors qu'il se rapprochait un peu trop près des canons dans sa poursuite de l'observateur d'artillerie.
La bataille s'annonçait mal pour les allemands. Privés de leur chef et de leur appui blindé, bombardés par les canons italiens, les derniers fantassins survivants prirent la fuite sous les lazzi des italiens.
La situation de départ et le nom du compte-rendu sont un plagiat honteux du film CAPITAINE CORELLI (qu'au passage je vous invite à visionner )
Grèce, juillet 1943.
Aprés l'armistice, une grande partie de l'armée italienne s'est rendu sans combattre aux allemands. Le capitaine Siabati et sa compagnie d'infanterie sont depuis deux ans en garnison dans l'île grecque de Tuladanlos. Entre des autochtones avenantes et un délicieux vin local, un tel endroit constitue un véritable havre de paix (et de débauche, il faut bien le dire) dans une Europe en guerre.
Mais la guerre, justement, va se rappeler au bon souvenir de nos sympathiques italiens. Suite à l'armistice, la Wehrmacht doit désarmer les troupes italiennes.
Un petit détachement sous les ordres du capitaine Mattheus Von Flohjack, est envoyé pour récupérer les deux canons que gardent les hommes de Siabati.
L'unité allemande est constitué d'une section d'infanterie appuyée par une section de mitrailleuses et par deux Marder I; une force largement suffisante selon l'état-major pour désarmer de malheureux italiens.
En face, Siabati dispose de 3 sections d'infanterie soutenues par une section de mitrailleuses et deux obusiers de 100/17.
Rapidement, Von Flohjack se rend compte que le camp italien court aux armes à la vue de son détachement. Il envoie aussitôt les deux Marder sur sa droite, la section de mitrailleuses sur sa gauche tandis que l'infanterie progresse au centre.
En face, les italiens ont mis leurs canons en batterie et ont envoyé un observateur d'artillerie sur une colline boisée à droite depuis laquelle on a une vue imprenable sur le champ de bataille. Deux sections de fucilieri sont déployées à gauche et l'autre à droite tandis que les mitrailleuses protégent l'artillerie au centre.
Dès le début des combats, un coup au but en tir direct des obusiers italiens détruisit un Marder qui s'était aventuré trop près.
L'autre blindé, jugea plus prudent de se cacher derrière un bosquet de sapins. Enhardis par ce succès, la section italienne de l'aile droite s'avança imprudemment à découvert et se fit hacher menu par les tirs des mitrailleuses allemandes.
La riposte de l'artillerie italienne ne tarda pas et une pluie d'obus s'abattit sur cette unité, massacrant la moitié des soldats.
Décidèment, l'artillerie italienne était en forme!
Après avoir ordonné à deux sections d'infanterie de l'aile gauche de s'enterrer, le capitaine Siabati, énivré par le vin local et par l'efficacité redoutable de ses canons, chargea ses hommes d'aller anéantir le Marder restant.
Les fantassins italiens s'élancèrent à l'assaut au cri d'"Avanti!!" avant de se faire décimer par la mitrailleuse anti-aérienne du blindé. Au même moment, l'infanterie allemande qui progressait au centre, après avoir subi quelques pertes de la part des mitrailleuses lourdes italiennes se rabattit sur l'aile gauche italienne et vint terminer ce que le Marder avait commencé.
Sur l'aile droite italienne, les artilleurs firent des merveilles et un nouveau barrage finit d'anéantir les mitrailleuses allemandes. Seul le feldwebel commandant la section survécut et se lança à la poursuite de l'observateur d'artillerie dans le but de lui faire payer la mort de ses hommes.
A gauche, la seconde section italienne s'engagea dans un long échange de tir avec l'infanterie allemande.
Pendant ce temps, les équipes de mitrailleurs progressaient, abattant au passage le malheureux Von Flohjack qui observait la bataille de loin. Ils s'en prirent ensuite au Marder. Des rafales de balles traversèrent le fin blindage du char, tuant son équipage.
Sur l'autre aile, Siabati et son adjoint abbatirent l'officier de l'unité de mitrailleuses alors qu'il se rapprochait un peu trop près des canons dans sa poursuite de l'observateur d'artillerie.
La bataille s'annonçait mal pour les allemands. Privés de leur chef et de leur appui blindé, bombardés par les canons italiens, les derniers fantassins survivants prirent la fuite sous les lazzi des italiens.
Re: CAPITAINE SIABATI, Grèce juillet 1943
c'est beau des italiens qui font des 6 ! belle partie , la suite , la suite ? bilan des courses ?
Re: CAPITAINE SIABATI, Grèce juillet 1943
Ah oui, ca c'est vrai que j'ai eu pas mal de chance aux dés, surtout avec les tirs d'artillerie. C'étaient pourtant les dés italiens
La suite ? Ben, ce sera la revanche. Je vais d'ailleurs peindre des Solothurns (fusils anti-chars) et acheter une unité de Semovente ou de canons anti-chars histoire d'avoir quelque chose à aligner face aux blindés ennemis.
La suite ? Ben, ce sera la revanche. Je vais d'ailleurs peindre des Solothurns (fusils anti-chars) et acheter une unité de Semovente ou de canons anti-chars histoire d'avoir quelque chose à aligner face aux blindés ennemis.
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